Curitiba - PR | 1958
10. Les ipés de Curitiba
22,8 x 30,3 cm | Sérigraphie aquarelle à la main
On dit que quand les ipés fleurissent, c’est que l’hiver est terminé. Les ipés en savent plus long que les météorologistes.
Dans ce pays où rien ne se passe comme chez nous, les fleurs s’épanouissent avant que ne bourgeonnent les feuilles. La dentelle des branches dépouillées s’éveille un beau matin chargée de grappes de clochettes d’or, enchantement joyeux au soleil du printemps.
Que tombe une giboulée de septembre, que souffle une bourrasque, et ce ne sont plus seulement les arbres, mais les pelouses et les trottoirs qui revêtent un manteau de lumière.

